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Schriftsteller 1816 - 1877
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F. W. Hackländer - un écrivain allemand.



 "La caserne allemande"  (1893) c'est une traduction de  "Das Soldatenleben im Frieden"  (1840). Il y a une petite préface de H. Duclos. Mais attention, il y a malheureusement quelques erreurs de l'auteur!


F. W. Hackländer
Le soldat, surtout le simple soldat, est tout en surface; il n'est point un sujet d'étude pour le psychologue. Habitué à la vie commun, forcé de sacrifier pour un temps sa personnalité à la règle, à la discipline, ne se distinguant de son voisin que par le numéro matricule, ou tout au plus par une aptitude plus ou moins grande à retenir l'exercice et la théorie, il est le même en tout le temps, en tout pays, et le figures de légionnaires romains nous rappelent des types familiers. Rien ne prouvera mieux cette identité de nature que le petit récit où Hackländer décrit la vie militaire d'outre-Rhin. Sans doute les types de Courteline ont plus de relief, mais le dessin est le même. Hackländer s'est fait une réputation européenne par ses esquisses de la vie militaire; il la mérite, car il excelle à décrire, à conter, et il met dans son récit une pointe d'humour qui n'est peut-être pas toujours finement aiguisée, mais qui plaît par sa naïve bonhomie. Il est né en 1816 près d'Aix-la-Chapelle. Orphelin à douze ans, il entra comme apprenti dans une maison de modes, il fuit ensuite domestique, finit par entrer dans l'armée, et vit échouer ses espérances de devenir officier: pour cela il lui manquait l'éducation spéciale. Quittant alors le métier militaire, il commença à publier quelques esquisses qui furent bien accueillies et lui valurent la protection d'un personnage riche et influent. Il fit alors un voyage en Orient, puis fut attaché à différent princes (1) avec des fonctions lucratives qui lui laissaient toute liberté. Il quitta la Prusse pour l'Autriche, et assista à la bataille de Solférino. Ce changement de pays le fit considérer par le roi de Prusse comme un transfuge (2); en 1861 (3) Hackländer fut privé de tous les emplois dont il était titulaire. Ce n'était pour lui, ni une perte ni un déshonneur; depuis longtemps il était arrivé à l'indépendence et à la considération. Sa plume facile était pour lui une ressource assurée.
Ses ouvrages sont fort nombreux; il n'en est pas un qui ne soit du genres narratif. Il a puisé ses sujets dans la vie militaire en temps de paix, dans la vie domestique, dans la vie rurale (4), s'élevant rarement, ne tombant jamais, se maintenant avec un tact admirable à égale distance de la banalité et de la prétention. Rien n'est plus intéressant que sa biographie (5) écrite par lui-même. On a vu plus haut qu'il dut à lui-même son instruction et sa célébrité, et que ses protecteurs ne firent que remplir le voeu du public. Il mourut en 1877 dans sa villa de Leoni, sur le lac de Starnberg.
Quelques-uns de ses ouvrages ont été traduits en français dans la collection des romans étrangers de Hachette.

H. Duclos


  1. C'est seulement le prince du Württemberg. Il était son secrétaire.
  2. Il quitta la Prusse pour Württemberg en 1840, mais il était Prussien tout sa vie. Il fut privé de tous les emplois à Württemberg, parceque la nouvelle princesse de Württemberg n'aimait pas H., et après, en 1864 parceque le roi de Württemberg mourut et beaucoup de choses ont changé dans le cour royale ...
  3. En 1860 il a recu le titre "Ritter von Hackländer" du roi de l'Autriche. Il assista à quelques batailles de Radetzky (2.11.1766 - 5.1.1858) en Italie 1848, et Solférino 1859 comme correspendant de presse. Ce n'est rien imprimée de Solférino, parceque l'Autriche a perdu la guerre...
  4. Ses histoires sont souvent dans une ville avec une cour royale, les bourgeois et le théâtre.
  5.  "Roman meines Lebens"  (1878)

http://www.fw-hacklaender.de  12.01.2003   IMPRESSUM     nach oben